Bien que tout au long de la Torah, cette fête soit désignée comme « Fête des Matsot », elle est d’ordinaire appelée « Pessa’h ». (Le terme « Pessa’h » qui apparaît dans la Torah désigne toujours le sacrifice associé à la fête plutôt que la fête elle-même. D’après le maître du ‘hassidisme Rabbi Levi Yits’hak de Berditchev, les deux noms caractérisent deux perspectives différentes de la fête.
D.ieu désire mettre en valeur la grandeur du peuple juif ; Il met alors l’accent sur la Matsa. La Matsa rappelle la façon dont les Juifs quittèrent l’Égypte dans une telle hâte qu’ils ne laissèrent pas à leur pâte le temps de lever et manifestèrent ainsi leur foi absolue en D.ieu et leur disposition à Le suivre partout où Il leur ordonnerait d’aller. Nous, en revanche, considérons la fête comme une occasion de louer D.ieu et de lui rendre hommage ; c’est ainsi que nous la désignons par « Pessa’h » en nous remémorant les grands miracles accomplis par D.ieu, en particulier celui qui le vit « passer au-dessus » des maisons juives et n’infliger Ses plaies qu’aux Égyptiens.
Il convient que nous percevions de façon analogue nos accomplissements quotidiens. Plutôt que nous féliciter de nos aptitudes exceptionnelles qui nous ont valu le succès, il convient davantage d’apprécier combien la « main » de D.ieu nous assiste miraculeusement. Et il convient de laisser à D.ieu le soin d’apprécier nos mérites.1
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