La Torah évoque ensuite les lois relatives à l’impureté rituelle causée par des écoulements issus des organes reproducteurs de la femme. Elle commence par évoquer les lois relatives aux saignements menstruels ordinaires.
Les leçons du cycle féminin
וְאִשָּׁה כִּי תִהְיֶה זָבָה וגו': (ויקרא טו:יט)
Si une femme a un écoulement... Lévitique 15,19

Avant de consommer de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, Adam et Ève étaient des parangons de perfection spirituelle et de pureté. En mangeant du fruit de l’Arbre, ils ouvrirent la porte au mélange du bien et du mal et causèrent la déchéance du monde de son degré de pureté spirituelle initial. Les menstrues féminines et l’impureté rituelle qui en résulte ne commencèrent également qu’après qu’Adam et Ève eurent mangé du fruit de l’Arbre de la Connaissance, et furent la conséquence de l’enchevêtrement du bien et du mal qui devint partie intégrante de la nature.

Le peuple juif est l’« épouse » de D.ieu. À l’époque du Temple, nous étions plus proches de D.ieu dont la présence manifeste nous était perceptible. Pendant l’exil cependant, nous sommes telle une femme pendant sa période menstruelle, qui n’est pas habilitée à avoir des relations conjugales avec son époux.

Il convient de prendre conscience que l’enchevêtrement du bien et du mal ne demeurera pas pour l’éternité. Dans le futur, D.ieu « fera disparaître l’esprit d’impureté de la terre ». Cela signifie, nous enseignent les sages du Talmud, que les femmes n’auront plus de menstrues. De façon analogue, avec l’avènement de la rédemption, « l’épouse » de D.ieu, le peuple juif, sera de nouveau réunie à lui, cette fois pour toujours.

Le but ultime de l’étude de la Torah et de l’accomplissement des commandements de D.ieu aujourd’hui est de hâter la restauration tant attendue de notre lien intime avec D.ieu et sa révélation dans toute son ampleur.1