Loth, le neveu d’Abraham, l’avait accompagné en Terre Promise. Abraham était par trop idéaliste pour Loth qui finit par le quitter pour s’établir près de la mer Morte. Lorsque la Terre d’Israël fut par la suite envahie par une coalition de nations qui capturèrent Loth, Abraham les poursuivit pour le secourir. Après qu’il eut miraculeusement vaincu les envahisseurs, Abraham donna la dîme du butin de guerre à son ancêtre Shem, le fils de Noé, qui était alors connu sous le nom Malki-Tsedek, roi de Salem.
L’essor spirituel issu du don de la dîme
וַיִּתֶּן לוֹ מַעֲשֵׂר מִכֹּל: (בראשית יד:כ)
Il lui donna la dîme de tout. Genèse 14,20

En donnant la dîme de ce que nous gagnons, nous exprimons la conscience qui est la nôtre que tout ce que nous possédons appartient en fait à D.ieu et doit donc être utilisé à des fins sacrées. D’ordinaire, nous amassons des richesses dans le but d’améliorer nos vies et celles de nos proches. Plus nous intériorisons les valeurs de la Torah, plus ces intentions fusionnent avec notre désir de sanctifier le monde.

Toutefois, lorsqu’il nous vient de la richesse qui n’est pas le fruit de notre labeur, il pourrait ne pas nous venir à l’esprit qu’il faille en user de la même façon. En donnant la dîme du butin de guerre qu’il obtint de façon miraculeuse, Abraham attesta que c’est toute la richesse qui appartient à D.ieu, et pas seulement celle produite par nous.

D.ieu promet de nous payer plusieurs fois en retour de la dîme que nous donnons et, de fait, Il nous implore de l’éprouver dans ce domaine. En suivant l’exemple d’Abraham, même avec les richesses obtenues par nous sans avoir travaillé, notre vie témoignera de la façon don D.ieu récompense ceux qui accomplissent Sa volonté. De cette façon, à l’instar d’Abraham, nous diffuserons la connaissance de la bonté et de la bienveillance de D.ieu dans le monde entier.1