Chabbat 26 Iyar 5785
Le 26 Iyar est le yahrtseit (anniversaire du décès) de Rabbi Saadia Gaon (892?-942), auteur de Emounot Védéot, l'une des œuvres de philosophie juive les plus anciennes. ("Gaon" était le titre donné aux principaux Sages de Babylonie dans la période post-talmudique).
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Rabbi Moché 'Haïm Luzzato (connu sous l'acronyme "Ram'hal"), philosophe, kabbaliste et moraliste, naquit à Padoue (Italie) en 1707. Il commença très jeune à étudier la Kabbale sous la tutelle de Rabbi Moché Zacuto, l'un des plus grands kabbalistes de sa génération. Avant l'âge de trente ans, il publia de nombreux ouvrages savants, parmi lesquels Derekh Hachem ("le Chemin de D.ieu") un exposé méthodique des fondements du Judaïsme.
En 1735, Luzzato quitta son Italie natale et, fuyant la notoriété, s'installa comme tailleur de pierres précieuses à Amsterdam. Il fut néanmoins rattrapé par sa célébrité et, en 1740 (au début du nouveau siècle du calendrier juif, en 5500), il publia son ouvre la plus connue, Messilat Yécharim ("la Voie des Justes"). Comme de nombreux grands hommes de son temps, le Ram'hal aspirait à se rendre en Terre Sainte. Ainsi, en 1743, il s'installa à Acco. Il ne profita malheureusement pas longtemps de son séjour, car le 26 Iyar 5507 (1747), à l'âge de 39 ans, il périt avec toute sa famille dans une épidémie. D'après la plupart des traditions, il fut enterré à Tibériade, à côté de la tombe de Rabbi Akiba.
Rabbi Yits'hak Eizik Epstein (1770-1857), qui fut le rabbin de la ville de Homel en Russie Blanche pendant 58 ans, fut un personnage important des trois premières générations du 'Hassidisme 'Habad. Jeune homme, il fut attiré par les enseignements du premier Rabbi de 'Habad, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, et demeura un fervent adepte du second et du troisième Rabbis, Rabbi DovBer et Rabbi Mena'hem Mendel. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages 'hassidiques, parmi lesquels Chtei HaMéorot et 'Hanna Ariel.
Au printemps de 1967, les capitales arabes firent étalage de leurs armements lors de défilés militaires et parlèrent ouvertement d’envahir la Terre d’Israël et de jeter ses habitants dans la mer. Les médias internationaux étaient pratiquement unanimes dans leur croyance que le petit État juif, encerclé par des armées bien plus nombreuses et bien mieux équipées que la sienne, n’avait que peu de chance de survie. Il semblait que, pour la seconde fois en une génération, le monde allait assister dans l’indifférence au massacre de millions de Juifs.
Le 26 Iyar (5 juin 1967), Israël lança une attaque préemptive à ses frontières sud et nord. En seulement six jours, l’armée juive vainquit cinq armées arabes sur trois fronts et libéra des territoires de sa patrie promise, dont la superficie était supérieure à sa propre surface, parmi lesquels la vieille ville de Jérusalem et le Mont du Temple.
La nature clairement miraculeuse de la victoire d’Israël engendra un réveil de l’âme juive dans le monde entier, dynamisant le mouvement de téchouvah de retour à D.ieu et aux traditions juives qui se développait alors. Le Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, de mémoire bénie, déclara qu’il s’agissait d’un événement de dimension biblique, « une occasion comme il n’en a pas été donné pendant des milliers d’années ». Des milliers de Juifs affluèrent pour mettre les téfilines et prier au Mur Occidental du Mont du Temple nouvellement libéré.